Déclaration de solidarité avec la conseillère municipale Nrinder Nann et le personnel du quartier 3

Nous sommes solidaires des victimes de haine à Hamilton et demandons une enquête approfondie sur les messages vocaux alarmants qui ont été laissés récemment au personnel de bureau du quartier 3, où se trouve la seule conseillère municipale racialisée. Nous sommes solidaires de la conseillère Nann et du personnel du quartier 3.

Le choix du moment de ces appels met en lumière la façon dont la haine, l’intolérance et l’exclusion déjà présentes dans notre communauté peuvent être déclenchées par les influences au sud de la frontière. Dans les jours qui ont suivi l’insurrection au Capitole américain, l’auteur des appels malveillants a émis des messages de menace envers les personnes de race noire et a cité des contacts avec des groupes de l’extrême droite et de nationalistes blancs. Ces messages inquiétants suivent la montée des incidents haineux à l’échelle locale après l’inauguration de Donald Trump à titre de président des États-Unis en janvier 2017.

Nous devons reconnaître la complicité de notre propre société en permettant à la haine de croître, et nous devons travailler pour la prévenir. Hamilton compte l’un des plus hauts taux de crimes haineux et d’incidents à caractère haineux du pays, et cela devrait nous inciter à examiner les structures et les pratiques qui nous ont permis d’obtenir cette distinction douteuse. Cela indique également le besoin d’une vérification retentissante et sans équivoque des manifestations de haine lorsqu’elles se produisent.

Nous évoquons l’engagement de la conseillère Nann « à signaler tout acte de haine, à en parler et à agir en s’engageant encore davantage envers la démocratie, l’imputabilité et la justice. »

Alors que Hamilton célèbre Lincoln Alexander aujourd’hui, « un homme qui s’est élevé au-delà du racisme et des préjudices existants pour aider à façonner le pays diversifié et inclusif où nous vivons aujourd’hui » (citation d’une déclaration du Service de police de Hamilton), nous exhortons le SPH à mener une enquête exhaustive sur ces incidents de haine, y compris les liens possibles avec des groupes de l’extrême droite ou de nationalistes blancs, et à placer la barre très haut pour les traiter.

Nous demandons également au maire Fred Eisenberger et à chaque conseiller municipal de dénoncer ces incidents et d’y réagir avec tout le pouvoir de leur charge.

 

Pas de haine dans le Hammer est une coalition de personnes et d’organismes de Hamilton qui travaillent ensemble pour faire de Hamilton une ville véritablement inclusive où chacun est à l’abri de toute forme de haine.