Nous demandons aux organismes, incluant tous les niveaux gouvernementaux, de garantir que les membres vulnérables des communautés fassent partie du processus de planification pour maintenir la sécurité des communautés. Il est essentiel que la planification de la lutte contre la pandémie et les actions générées soient équitables et respectent les droits fondamentaux de la personne. Plus précisément, il est essentiel que la ville de Hamilton et le gouvernement provincial suivent les principes présentés par la Commission ontarienne des droits de la personne dans sa « Déclaration de politique sur l’adoption d’une approche de gestion de la pandémie de COVID 19 fondée sur les droits de la personne » afin de garantir que les droits fondamentaux de chacun soient protégés. Sans ces considérations, les communautés à faible revenu, racialisées, noires, Premières nations, inuit et Métis et les personnes handicapées seront affectées de manière disproportionnée. Nous rappelons également à tous les agents que cette crise se résoudrait plus facilement par une approche de santé publique.
La province continue de souligner l’importance de rester à la maison. Il est impératif de reconnaître que tout le monde n’a pas de maison où vivre. Les personnes sans abri, en particulier, ne doivent pas être pénalisées pour leur situation économique. Nous encourageons fortement la ville à rediriger immédiatement toutes les ressources disponibles pour obtenir des installations comme des stades, des hôtels et des dortoirs afin que les gens puissent participer à l’objectif collectif de ralentir la transmission. Ceci est la manière la plus efficace et la plus juste de réduire la courbe et nous invitons tous les niveaux gouvernementaux ainsi que les partenaires du secteur privé/public à s’unir pour la réaliser.