Clare a exercé les fonctions de directrice générale dans le secteur à but non lucratif pendant environ 19 ans. Elle possède une vaste expérience en matière de leadership, de stratégie, de relations publiques, de défense des intérêts et de gestion. Elle a siégé à de nombreux conseils d’administration et comités locaux, provinciaux et nationaux, et s’est profondément engagée à redonner à sa communauté en participant à de nombreuses initiatives de justice sociale.
Depuis 2015, Clare occupe le poste de chef de la direction de Dr. Bob Kemp Hospice and Bereavement Services. En outre, elle a déjà exercé les fonctions de directrice générale de la Interval House of Hamilton, de coordonnatrice du counseling du Sexual Assault Centre of Brant, et de professeure d’éducation permanente du programme pour les enfants et les jeunes du Mohawk College. Elle a obtenu un baccalauréat en sociologie de l’Université Western, ainsi qu’une maîtrise en travail social de l’Université York.
Clare est une défenseure passionnée de la justice sociale fondée sur les droits, et elle incarne les principes et les valeurs que défend la Clinique juridique communautaire de Hamilton. Les organisations pour lesquelles elle a travaillé dans le passé lui apporteront une riche expérience qui sera utile à la communauté de Hamilton.
Nous tenons à féliciter Clare pour son nouveau rôle et nous nous réjouissons de continuer à lutter pour l’accès à la justice sous sa direction.
Nous tenons également à exprimer notre profonde gratitude à Hugh Tye pour son leadership exceptionnel en tant que directeur exécutif au cours des 26 dernières années.
Le Conseil d’administration
Clinique juridique communautaire de Hamilton
Déclaration sur le décès de 215 enfants autochtones du Pensionnat indien de Kamloops
Nous offrons nos plus sincères condoléances et sommes solidaires des familles, de la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc, des survivants des pensionnats et des communautés autochtones dans l’ensemble du Canada. L’héritage des pensionnats nous hante tous dans ce pays, et nous devons nous unir pour réparer ces torts qui continuent de causer des traumatismes et des souffrances. Nous devons faire face à cette vérité pour entamer un processus de réconciliation et de guérison.
Nous sommes profondément touchés par la macabre découverte des restes de 215 enfants enterrés sur le site du Pensionnat indien de Kamloops. Nous pleurons la perte horrible de 215 enfants qui ont été arrachés à leur famille par l’État. Nous nous demandons comment répondre à cette tragédie nationale.
En tant qu’organisation, nous continuons d’examiner comment nous pouvons décoloniser et être inclusifs. En 2017, nous avons achevé le document intitulé « Un cheminement vers la RéconciliAction : Rapport sur les appels à l’action » après avoir passé en revue nos politiques, nos pratiques et nos procédures sous l’angle du rapport de la Commission de vérité et réconciliation (CVR). Ce rapport est notre guide et fait partie de notre engagement envers les Premières Nations, les Inuit et les Métis.
Nous exhortons toutes les organisations, toutes les institutions et tous les gouvernements à mettre en œuvre les appels à l’action ainsi que les appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Nous demandons aux gouvernements provinciaux et fédéral de soutenir l’enquête approfondie sur tous les sites des pensionnats afin de trouver des tombes sans nom. Nous demandons à l’Église catholique d’assumer la responsabilité de son rôle dans le fonctionnement des écoles et les actes criminels perpétrés contre les enfants innocents dont ils avaient la charge.
À l’échelle locale, nous vous exhortons à soutenir la préservation de Mush Hole, l’ancien pensionnat de l’Institut Mohawk à Brantford, qui fait maintenant partie du Woodland Cultural Centre. Le gouvernement canadien a tenté de détruire toutes les preuves des pensionnats. La campagne « Save the Evidence » vise à accroître la sensibilisation et le soutien envers la restauration de l’ancien pensionnat, ainsi qu’à transformer le bâtiment en site historique animé et ressource éducative. Nous avons apporté une contribution, et nous vous incitons à faire de même si vous le pouvez. C’est une façon concrète de soutenir les Autochtones (Premières Nations, Métis et Inuit) et de contribuer tant à la vérité qu’à la réconciliation.
https://woodlandculturalcentre.ca/the-campaign/ (en anglais seulement)
Le 1er juin commémore le premier jour du Mois national de l’histoire autochtone. Maintenant, plus que jamais, nous devons réfléchir et apprendre les cultures, les contributions et les histoires des Premières nations, des Inuits et des Métis. C’est aussi le moment de réfléchir et d’agir contre la colonisation et le génocide perpétrés par ce pays.
Pour en savoir plus sur notre programme de justice en faveur des autochthones: https://hamiltonjustice.ca/fr/justice-communautaire/justice-en-faveur-des-autochthones/
Comment est né le Mois de l’histoire autochtone ?
1982 : La Fraternité nationale des Indiens (aujourd’hui connue sous le nom d’Assemblée des Premières Nations) a demandé la création d’une Journée nationale de solidarité avec les Autochtones le 21 juin.
1990 : L’Assemblée législative du Québec reconnaît le 21 juin comme journée de célébration de la culture autochtone*.
1995 : La Commission royale sur les peuples autochtones a recommandé qu’une journée soit désignée comme Journée nationale des Premiers Peuples. L’Assemblée sacrée, une conférence nationale des peuples autochtones et non autochtones présidée par Elijah Harper, a demandé la création d’une fête nationale pour célébrer les contributions des peuples autochtones au Canada.
1996 : Le gouverneur général Roméo LeBlanc a proclamé que la Journée nationale des Autochtones serait célébrée le 21 juin de chaque année. «Le 21 juin, cette année et chaque année, le Canada rendra hommage aux peuples autochtones qui ont été les premiers à représentera l’humanité sur cette grande terre», a déclaré M. Leblanc. «Que les premiers peuples de notre passé soient toujours des partenaires fiers et entiers de notre avenir».
2008 : Le premier ministre Harper a présenté aux Canadiens des excuses au nom de tous les Canadiens pour le système des pensionnats indiens.
2009 : Par une motion unanime de la Chambre des communes du Canada, le mois de juin a été déclaré Mois national de l’histoire autochtone.
2017 : Le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé son intention de changer le nom du mois pour celui de Mois national de l’histoire autochtone, reflétant ainsi une préférence nationale et internationale pour le terme » indigène » plutôt que «autochtone» en Anglais.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des autochtones qui n’a pas été enseignée dans les écoles ou si vous voulez apprendre l’histoire du point de vue des autochtones, il existe de nombreux rapports. Certains sont assez longs mais en valent le coût.
Rapports:
La CJCH tient à manifester sa solidarité envers les peoples autochtones tout d’abord, à propos de leur décision de demander aux gouvernements de respecter la règle de droit concernant leurs terres, mais également, à condamner la montée de la haine envers ces peuples.
“La vérité et la réconciliation commencent par un changement de la manière dont nous nous parlons les uns aux autres”: Sénateur Murray Sinclair, ancien Commissaire de la Vérité et de la Réconciliation du Canada. Nous sommes alarmés de constater combien nous sommes loin d’atteindre cet objectif dans ce pays, comme l’a illustré un récent titre du Globe and Mail, “Les peuples autochtones font face à une remontée du racisme envers eux, suite à leurs protestations” (29 février, 2020).
Les peuples autochtones entendent et lisent des discours et autres menaces de violences racistes en guise de réponse aux blocages et au ralliement derrière les Chefs Héréditaires Wet’suwet’en qui se sont opposés aux lignes de gaz de Coastal GasLink.
Il est essentiel pour les canadiens de savoir et de reconnaitre la vérité à propos de notre histoire commune lorsque nous faisons face à une inconvenance temporaire causée par les blocages des routes et des voies ferrées. Cette dernière, bien qu’immédiate et réelle, est bien pâle en comparaison des 150 ans de colonialisme avec son héritage de génocide, de ségrégation raciale et de racisme systémique.
Au cœur de ces actuelles agitations se trouve le refus du gouvernement d’honorer la règle de droit lorsque la Gendarmerie Royale du Canada a arrêté et déplacé les Chefs Héréditaires de leurs terres. En effet, les terres Wet’suwet’en sont des terres non cédées, c’est-à-dire qu’elles ne font pas l’objet d’un traité entre la Couronne et les Premières Nations. “Le titre Autochtone” a été reconnu en droit canadien et la décision emblématique Delgamuukw de la Cour Suprême du Canada en 1997 reconnait les Chefs Héréditaires comme étant les représentants de ce titre. La Déclaration des Droits des Personnes Autochtones des Nations Unies a été implémentée en Colombie-Britannique et elle prévient l’usage de la force afin de retirer de leurs terres les personnes autochtones.
Des discussions en personne sont en cours entre la Couronne et les Chefs Héréditaires, cela doit être la seule approche lorsque l’on parle de nation à nation. Respect et renforcement des relations sont les étapes nécessaires afin d’amener de la confiance et du bon vouloir. Voilà comment doit se faire la tâche difficile de la réconciliation.