Communiqué: Nouvelle directrice générale

Le Conseil d’administration de la Clinique juridique communautaire de Hamilton est heureux d’annoncer la nomination de Clare Freeman au poste de directrice générale, à compter du 24 janvier 2022.

Clare a exercé les fonctions de directrice générale dans le secteur à but non lucratif pendant environ 19 ans. Elle possède une vaste expérience en matière de leadership, de stratégie, de relations publiques, de défense des intérêts et de gestion. Elle a siégé à de nombreux conseils d’administration et comités locaux, provinciaux et nationaux, et s’est profondément engagée à redonner à sa communauté en participant à de nombreuses initiatives de justice sociale.

Depuis 2015, Clare occupe le poste de chef de la direction de Dr. Bob Kemp Hospice and Bereavement Services. En outre, elle a déjà exercé les fonctions de directrice générale de la Interval House of Hamilton, de coordonnatrice du counseling du Sexual Assault Centre of Brant, et de professeure d’éducation permanente du programme pour les enfants et les jeunes du Mohawk College. Elle a obtenu un baccalauréat en sociologie de l’Université Western, ainsi qu’une maîtrise en travail social de l’Université York.

Clare est une défenseure passionnée de la justice sociale fondée sur les droits, et elle incarne les principes et les valeurs que défend la Clinique juridique communautaire de Hamilton. Les organisations pour lesquelles elle a travaillé dans le passé lui apporteront une riche expérience qui sera utile à la communauté de Hamilton.

Nous tenons à féliciter Clare pour son nouveau rôle et nous nous réjouissons de continuer à lutter pour l’accès à la justice sous sa direction.

Nous tenons également à exprimer notre profonde gratitude à Hugh Tye pour son leadership exceptionnel en tant que directeur exécutif au cours des 26 dernières années.

 

 

Le Conseil d’administration

Clinique juridique communautaire de Hamilton

 

CJCH est à la recherche d’un nouveau directeur général

Pour diffusion immédiate

HAMILTON (Ontario), le 8 août 2021 — La Clinique juridique communautaire de Hamilton (CJCH) félicite son directeur exécutif, Hugh Tye, pour ses 30 années de service au sein du réseau des cliniques d’aide juridique de l’Ontario, à la veille de son départ à la retraite.

Hugh a été admis au Barreau et s’est joint au Centre for Spanish Speaking Peoples en tant qu’avocat-conseil à l’interne en 1988. En 1990, il s’est joint aux Hamilton Mountain Legal & Community Services, où il a pris les rênes à titre de directeur exécutif en 1995.

Hugh dirige la CJCH à titre de directeur exécutif depuis sa création en 2010 à la suite de la fusion de trois cliniques : Dundurn Community Legal Services, Hamilton Mountain Legal & Community Services et McQuestern Legal & Community Services. Il est membre fondateur de l’Association des cliniques juridiques communautaires de l’Ontario et a été coprésident du personnel de la direction de l’Association jusqu’en 2002.

Au cours de cette période, il a mené des initiatives visant à améliorer l’accès à la justice pour les communautés historiquement marginalisées, comme le projet YEN:TENE (« toi et moi y allons ensemble ») avec des partenaires autochtones, le projet de sensibilisation juridique de Hamilton (« Hamilton Legal Outreach ») qui soutient les personnes ayant des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie, le projet « S’élever ensemble » qui combat le racisme anti-noir individuel et systémique, et le projet de justice queer avec les communautés bispirituelles et LGBTQAI+. Ces projets s’inscrivent dans le cadre d’une démarche permanente de décolonisation, d’antiracisme et d’anti-oppression visant à éliminer et combattre le racisme et l’oppression dans tous les domaines de notre clinique.

Hugh quittera ce poste de direction à la fin de l’année 2021, mais il laisse derrière lui une équipe compatissante, motivée et qualifiée, engagée dans l’accès à la justice, ayant des liens étroits avec les communautés et les organismes de Hamilton qui œuvrent au soutien de nos voisins et à la protection de leur dignité, ainsi que des pratiques solides d’anti-oppression et d’amélioration continue à l’échelle de l’organisation.

« Vous avez mené un combat incroyable pour l’accès à la justice et l’existence même d’un élément essentiel à cet accès en Ontario », a déclaré Sandi Bell, ancienne présidente du Conseil d’administration de la CJCH. « Et toujours avec une calme,  une compassion et une réflexion qui dépassaient souvent le moment. Quand il sera temps de dire au revoir, nous ferons tout notre possible pour suivre l’exemple édifiant que vous nous avez donné. »

Nous invitons Hugh, notre communauté et tous ceux qui, dans le réseau des cliniques, ont travaillé avec lui sur des enjeux à l’échelle du quartier et de la province, à prendre un moment de réflexion aujourd’hui : repensez à ce qu’un champion infatigable nous a légué et prenez conscience de ce qu’une grande passion peut accomplir.

Le Conseil d’administration

Clinique juridique communautaire de Hamilton / Hamilton Community Legal Clinic


        

La Clinique juridique communautaire de Hamilton participe au Défi 50-30!

La Clinique juridique communautaire de Hamilton participe au Défi 50-30!

Nous participons au Défi 50-30 du gouvernement fédéral afin de témoigner de notre engagement envers la diversité et l’inclusion.

Le but du Défi est d’encourager les organisations à atteindre une parité de 50 % entre les genres et une représentation de 30 % des groupes sous-représentés, dont les personnes racialisées, les personnes qui s’identifient comme étant LGBTQ2, les personnes handicapées, ainsi que les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis, au sein des conseils d’administration et de la haute direction.

Notre conseil d’administration a atteint cet objectif et notre équipe de direction y parviendra bientôt. Cet engagement fait partie de notre plan de lutte contre le racisme et l’oppression.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Défi, visitez le site : www.canada.ca/defi-50-30. Nous encourageons vivement votre organisation à envisager de s’inscrire.

Demande pour un cadre social de lutte contre le racisme et l’oppression

Transformation du système de justice pénale :

Demande pour un cadre social de lutte contre le racisme et l’oppression

 

Un policier blanc faisant pression sur le cou d’un homme noir avec son genou est une image puissante de la répression violente qu’exerce l’État sur certains de ses citoyens. Les incidents de violence policière captés sur vidéo font augmenter le nombre de voix qui s’élèvent pour revendiquer un changement social profond à Hamilton, au Canada et dans le monde entier. Nous y joignons nos voix car nous partageons la douleur et la frustration que ressentent les communautés face à cet abus. Le Canada a été fondé sur un principe d’injustice raciale et a longtemps refusé de reconnaître que le racisme y prolifère. Enfin, les leaders gouvernementaux et institutionnels ont admis l’existence du racisme systémique, et une large coalition de gens et d’organisations demandent maintenant l’abolition des iniquités structurelles. Nous demandons également la mise en œuvre d’un cadre de lutte contre le racisme et l’oppression pour soutenir ce changement social.

Les cliniques juridiques communautaires travaillent avec les personnes et les communautés à faible revenu de Hamilton depuis plus de 40 ans. Notre expérience nous a appris que la pauvreté marginalise les personnes dans toutes les facettes de leur vie et qu’elle est un déterminant social clé en matière de santé et d’inclusion. Nous savons que les personnes autochtones, noires, racialisées, s’identifiant comme femmes, en situation de handicap (y compris mental), membres des communautés 2S et LGBTQIAPGNC et les nouveaux arrivants sont, de façon disproportionnée, en situation de pauvreté.

À titre d’organisme grand public financé par l’État, nous jetons un regard critique sur la manière dont nous contribuons à la perpétuation de la colonisation, et du racisme et de l’oppression systémiques. Il s’agit d’un processus inconfortable et troublant qui exige honnêteté, éducation, écoute, réflexion et empathie. Il requiert une compréhension approfondie de l’histoire et de la réalité actuelle de la suprématie blanche et de la façon dont le privilège influe positivement ou négativement sur la vie des gens. Ce processus est aussi inspirant et motivant. Nous avons amorcé un parcours pour élaborer et mettre en place un solide plan de lutte contre le racisme et l’oppression. Il s’agit d’un cadre pour toutes les activités liées à la prise de décisions, à la prestation de services, à la mobilisation communautaire, à l’élaboration de politiques, aux ressources humaines et aux interactions personnelles.

Ce même cadre de lutte contre le racisme et l’oppression doit être utilisé pour transformer le système de justice pénale. Il influencerait toutes les décisions requises pour concevoir des lois, des procédures, des structures, des institutions et des processus, y compris les mesures de gouvernance, de surveillance et de responsabilisation. Il désignerait diverses personnes comme architectes du changement et donnerait plus de voix à ceux qui, historiquement, ont été privés de pouvoir et réduits au silence. Il reconnaîtrait que les corps policiers font partie d’un système plus large financé et exploité par l’État qui doit être entièrement repensé.

La Clinique juridique communautaire de Hamilton soutient la transformation du système de justice pénale, y compris les investissements dans la décriminalisation, le désarmement, la démilitarisation et les solutions de remplacement pour le maintien de l’ordre. Nous appuyons la réaffectation des ressources aux services de soutien communautaire, y compris à la santé, au logement, à l’éducation, à la jeunesse, au développement social et aux programmes qui améliorent la qualité de vie et le mieux-être communautaire.

Nous nous joignons à l’appel lancé pour le changement structurel plutôt qu’à de petites modifications. Les réformes essentielles ci-dessous sont des exemples et ne constituent pas une liste exhaustive. Elle représente plutôt une approche holistique de lutte contre le racisme et l’oppression pour un changement en profondeur :

  • Éliminer les sentences minimales obligatoires
  • Éliminer les infractions prévues au Code criminel opprimant des groupes particuliers
  • Décriminaliser la pauvreté, la santé mentale et la dépendance
  • Mettre en œuvre des changements fondés sur des preuves et envisager des modèles de justice réparatrice
  • Professionnaliser et démilitariser les corps policiers et réaffecter les fonds aux services communautaires
  • Changer la méthode de nomination des membres des conseils de supervision pour qu’ils soient représentatifs de la communauté, et imposer une formation sur la gouvernance
  • Remplacer les policiers armés par d’autres premiers intervenants pour les interventions liées aux problèmes de santé mentale, de dépendance, d’itinérance et de discipline scolaire
  • Mettre fin aux demandes d’identification et détruire les données ainsi collectées
  • Suspendre tous les achats d’armes par les corps policiers jusqu’à ce que les budgets aient été rendus publics et passés en revue
  • Cesser la remise d’amendes injustifiées aux personnes sans abri ou handicapées ainsi que leur surveillance
  • Mettre fin au programme d’agents ressources dans les écoles pour tous les conseils scolaires
  • Mettre immédiatement fin au groupement par aptitudes en 9eannée ainsi qu’à tout groupement par aptitude non officiel dès la maternelle
  • Collecter des données sur la race ainsi que sur d’autres indicateurs sociaux à des fins d’analyse des politiques, de planification et de responsabilisation (respect des obligations en matière d’utilisation et de conservation des données)

L’heure du changement a sonné. Et il doit être profond.