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Note: Le projet de justice Queer reconnaît que le langage est important. En vue d’ être inclusif, nous utilisons le langage « communautés bi-spirituelles et LGBTQIAPGNC » pour décoloniser notre travail et pour représenter et affirmer les diverses identités et expériences des personnes. Lorsque nous faisons référence à des événements historiques, nous nous engageons à être aussi inclusifs que possible tout en restant fidèles au langage utilisé lorsque ces événements ont eu lieu. C’est pourquoi le terme LGBT est utilisé dans cet article pour faire référence aux événements historiques où ce terme a été utilisé. Cependant, à l’avenir, le projet de justice Queer utilisera la terminologie plus inclusive des communautés bi-spirituelles et LGBTQIAPGNC.
Le projet de justice Queer se joint aux communautés bi-spirituelles et LGBTQIAPGNC (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queer, intersexuels, asexués et genre non-conforme) pour célébrer le mois de la fierté en juin 2020.
Cette célébration qui dure un mois, a lieu en juin pour commémorer l’anniversaire de la rébellion de Stonewall, qui a eu lieu le 28 juin 1969. À cette date, le Stonewall Inn, un bar accueillant des clients LGBT, a fait l’objet d’une descente de police et, dans une démonstration de force et de courage contre l’homophobie et la haine, ses clients LGBT ont réagi dans un acte de rébellion collective,. Plusieurs reconnaissent que Marsha P. Johnson, une militante noire transgenre et une drag queen, a joué un rôle important dans la rébellion de Stonewall.
La rébellion de Stonewall a déclenché des manifestations et a conduit à la création de la première marche de la fierté LGBT. L’activiste Brenda Howard est connue comme la « Mère de la fierté » pour avoir organisé la première marche de la fierté LGBT et avoir eu l’idée de créer une série d’événements durant toute une semaine afin de célébrer la Journée de la fierté et l’anniversaire de la rébellion de Stonewall. Cela s’est depuis transformée en une célébration de la Fierté qui dure un mois au cours duquel les membres des communautés bi-spirituelles et LGBTQIAPGNC et leurs alliés organisent des évènements chaque année, en juin. Ces évènements à travers le monde entier commémorent les actions courageuses prises par des personnes pour combattre l’oppression et défendre les droits de l’homme et la dignité des membres des communautés bi-spirituelles et LGBTQIAPGNC.
En janvier 1979, Montréal et Vancouver ont chacun organisé une marche et un festival de la fierté, devenant ainsi les premières villes canadiennes à le faire. La « Hamilton Gay and Lesbian Alliance » (GALA) a organisé les premiers événements de la fierté à Hamilton en 1991 et a par la suite, organisé des événements annuels en juin pour le mois de la fierté, culminant avec un festival communautaire à Gage Park.
En juin 2019, les célébrations de la fierté à Hamilton ont été violemment interrompues par un groupe de manifestants haineux. Une enquête indépendante de la police de Hamilton est actuellement en cours pour investiguer sur la réponse de la police de Hamilton aux manifestations violentes et pour examiner la procédure, le leadership et la culture de la police de Hamilton. Même si il y a eu des progrès significatifs depuis la rébellion de Stonewall qui a initié le mois de la fierté, des événements comme ceux survenus lors de la Hamilton Pride en 2019 démontrent qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour combattre la discrimination et la haine. Le projet de justice Queer » est dédié à l’éducation et à l’autonomisation des communautés bispirituelles et LGBTQIAPGNC de Hamilton et à l’amélioration de l’accès à la justice pour les membres de ces communautés.
Malheureusement, en raison de la pandémie de COVID-19, la façon dont nous célébrons la fierté cette année sera différente. Le 25 mars, Pride Hamilton a publié une déclaration indiquant que la « Fierté dans le parc 2020 », qui devait avoir lieu le 20 juin, a été annulée pour des raisons de santé publique. Malgré cela, des événements sont organisés pour célébrer les communautés bi-spirituelles et LGBTQIAPGNC et commémorer l’histoire de la Fierté, dans des espaces virtuels et des aires respectant la distance sociale. Nous reconnaissons qu’il est particulièrement important, en des temps comme ceux que nous vivons, d’établir des liens avec les gens et de leur réserver un espace, ainsi que de réfléchir à la résilience et à la force des communautés bi-spirituelles et LGBTQIAPGNC et de les célébrer.
Nous souhaitons à tous une Fierté sûre et heureuse,
Le projet de justice Queer, la clinique juridique communautaire de Hamilton
Sources:
«Juin est le Mois national de l’histoire autochtone, un moment où tous les Canadiens – autochtones, non autochtones et nouveaux arrivants – peuvent réfléchir et apprendre l’histoire, les sacrifices, les diverses cultures, les contributions et la force des Premières nations, des Inuits et des Métis. Il est important de garder à l’esprit que les Premières nations, les Inuits et les Métis ont chacun leur propre histoire. Et au sein de chaque groupe, il existe des histoires distinctes.» (Indigenous Corporate Training Inc.)
La clinique juridique communautaire de Hamilton (CJCH) s’est engagée en faveur des appels à l’action et des appels à la justice. «Le 24 mai 2016, le conseil d’administration de la clinique juridique communautaire de Hamilton a reconnu la Journée nationale des Autochtones comme un jour férié payé, conformément à l’Appel à l’action 80. La CJCH estime que la Journée nationale des Autochtones est une occasion de sensibiliser le public aux questions autochtones et de promouvoir l’inclusion. Cette décision représente les valeurs de la CJCH et notre engagement à « reconciliAction ». La CJCH encourage les organisations autochtones et non autochtones à envisager de faire la même chose». (Un cheminement vers la réconciliation – Rapport sur les appels à l’action.)
Comment est né le Mois de l’histoire autochtone ?
1982 : La Fraternité nationale des Indiens (aujourd’hui connue sous le nom d’Assemblée des Premières Nations) a demandé la création d’une Journée nationale de solidarité avec les Autochtones le 21 juin.
1990 : L’Assemblée législative du Québec reconnaît le 21 juin comme journée de célébration de la culture autochtone*.
1995 : La Commission royale sur les peuples autochtones a recommandé qu’une journée soit désignée comme Journée nationale des Premiers Peuples. L’Assemblée sacrée, une conférence nationale des peuples autochtones et non autochtones présidée par Elijah Harper, a demandé la création d’une fête nationale pour célébrer les contributions des peuples autochtones au Canada.
1996 : Le gouverneur général Roméo LeBlanc a proclamé que la Journée nationale des Autochtones serait célébrée le 21 juin de chaque année. «Le 21 juin, cette année et chaque année, le Canada rendra hommage aux peuples autochtones qui ont été les premiers à représentera l’humanité sur cette grande terre», a déclaré M. Leblanc. «Que les premiers peuples de notre passé soient toujours des partenaires fiers et entiers de notre avenir».
2008 : Le premier ministre Harper a présenté aux Canadiens des excuses au nom de tous les Canadiens pour le système des pensionnats indiens.
2009 : Par une motion unanime de la Chambre des communes du Canada, le mois de juin a été déclaré Mois national de l’histoire autochtone.
2017 : Le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé son intention de changer le nom du mois pour celui de Mois national de l’histoire autochtone, reflétant ainsi une préférence nationale et internationale pour le terme » indigène » plutôt que «autochtone» en Anglais.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des autochtones qui n’a pas été enseignée dans les écoles ou si vous voulez apprendre l’histoire du point de vue des autochtones, il existe de nombreux rapports. Certains sont assez longs mais en valent le coût.
Rapports:
Le Canada a été fondé sur l’injustice raciale, mais le pays a une longue histoire de négation du racisme.
Malgré la protection des droits de la Personne par les lois fédérales, provinciales et territoriales, les stéréotypes racistes et discriminatoires envers les personnes de descendance africaine imprègnent la société contemporaine. Ces stéréotypes ont un impact disproportionné sur les vies sociales, économiques, éducatives et sur la santé des hommes, des femmes et des enfants noirs. Que ce soit les descendants de ceux qui ont été esclaves ou des immigrants récents, les personnes de descendance africaine sont unies par une expérience commune et vécue du racisme anti-noir.
La clinique juridique communautaire de Hamilton est engagée dans la lutte contre le racisme. Nous partageons à la fois la douleur et la rage vertueuse que les communautés ressentent à travers l’île de la Tortue. Malheureusement, l’impact excessif du COVID-19 sur les Afro-Canadiens et les événements de la semaine dernière ne sont pas nouveaux, mais ils exigent une réponse différente de la part des dirigeants civiques, des institutions et de nous tous en tant qu’êtres humains. Nous devons devenir antiracistes au lieu d’être simplement non racistes. Nous devons reconnaître le racisme systémique et agir ensemble dans l’esprit de l’antiracisme afin de mettre fin à l’oppression qui punit certains tout en privilégiant tant d’autres. Il est temps que nous soyons audacieux et que nous agissons. Il est temps de rendre justice pour tous.
Nous sommes au milieu de la plus grave crise du logement abordable de l’histoire du pays. Les salaires et les prestations d’aide sociale sont trop bas. Les loyers sont trop élevés. Ici, à Hamilton, cette pression devient insupportable : 45 % des locataires de Hamilton ont dépensé plus de 30 % de leur revenu sur le loyer, et 20 % ont dépensé plus de 50 %. En 2018, Hamilton a connu la plus grande augmentation de loyer moyenne en un an de tout le Canada, avec un taux de 24 %.
La combinaison d’un manque de contrôle des loyers, de la rentabilité élevée du marché et les politiques municipales de « revitalisation » a conduit à la gentrification qui a provoqué un déplacement massif des locataires. Cela a forcé des milliers de personnes à Hamilton, vivant dans la précarité, à survivre dans les moments les plus difficiles, et à faire tout ce qui est possible pour eux et leurs familles.
Les propriétaires veulent expulser les locataires qui ont vécu pendant longtemps dans les immeubles pour qu’ils puissent augmenter les loyers. La CJCH soutient les locataires des appartements à organiser des groupes qui répondent aux problèmes de tous les résidents. Grâce au projet [Dis]placement et aux initiative Tools for Tenants, la CJCH fournit des programmes éducatifs sur le droit du logement aux locataires, aux associations de locataires, aux dirigeants communautaires, aux nouveaux dirigeants communautaires et aux fournisseurs de services. Ces initiatives sont des collaborations entre des organisations juridiques et communautaires qui visent à améliorer la capacité des travailleurs de première ligne afin qu’ils puissent fournir des informations juridiques basiques et des renvois à leurs clients, et à donner aux locataires les moyens de s’auto-défendre. Ceci améliore l’accès à la justice et la mobilisation en faveur d’améliorer la sécurité du logement.
La CJCH répond ardemment aux racines du déplacement systémique en plaidant régulièrement pour une réforme des politiques au niveau municipal. Nous avons plaidé avec succès pour la modification de certains programmes de subventions pour le développement de la ville de Hamilton qui encourageaient involontairement les propriétaires à déplacer les locataires qui vivaient dans leur logement depuis longtemps. Nous avons également plaidé pour la création d’un projet pilote de fonds de défense pour les locataires, qui permet aux locataires de couvrir les frais liés à obtenir les services d’un avocat pour se défendre contre les demandes d’augmentation de loyer supérieure aux taux légal.
Malheureusement, les locataires ont été menacés par des expulsions illégales par les services de police de Hamilton, un service qui n’a pas le pouvoir d’expulser les locataires qui sont protégés par la loi sur la location à usage d’habitation. La CJCH a représenté avec succès deux locataires dans leur plainte de négligence causant des dommages pour leur expulsion illégale par la police de Hamilton. Leurs règlements comprennent une compensation financière pour les dommages personnels et exigent que la service de police modifie leur manuel opérationnel afin de mieux refléter la législation sur le logement, soulignant qu’ils n’ont pas le pouvoir d’expulser les locataires couverts par la loi sur la location à usage d’habitation.