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En 2022, la ville de Hamilton a connu une augmentation de 61 % des crimes haineux, dont la communauté noire est un des groupes les plus touchés. Au cours des années précédentes, Hamilton a enregistré le plus grand nombre de rapports de crimes liés à la haine au Canada et a été considérée par les médias comme la capitale de ce type de crimes au Canada. Hamilton a beaucoup de travail à faire.
Cette information ne surprend pas les membres de la communauté noire et tous ceux qui sont sur le front de la lutte contre les préjudices et le racisme dont nos communautés sont victimes. Il est important de noter que ces statistiques ne reflètent que très peu l’expérience des membres de la communauté noire, puisque souvent les incidents ne sont pas rapportés à la police ou aux autorités pour des raisons de sécurité ou par peur de devoir subir ce processus de rapport à la haine.
Il ne fait aucun doute que la vie d’une personne noire à Hamilton est difficile à supporter. Grâce au travail du comité consultatif du programme de justice pour les Noirs de la Clinique juridique communautaire de Hamilton, connu sous le nom de Together We Rise/S’élever Ensemble, nous savons que les membres de la communauté noire sont confrontés à des niveaux plus élevés d’insécurité des revenus, d’insécurité du logement, de la pauvreté, de la criminalisation et des préjudices qu’ils subissent. Actuellement, les locataires noirs sont accablés par les loyers élevés, le manque d’entretien et les conditions de vie dangereuses dans le centre-ville. Les étudiants subissent un racisme structurel dans les systèmes scolaires et nous vivons tous actuellement une crise financière, où les membres de la communauté noire ayant des emplois à faibles revenus et/ou précaires sont soumis à des incidents plus fréquents. Les membres de la communauté noire font l’expérience du racisme médical et sont souvent victimes de la haine dans l’arène publique en tant que candidats politiques. De plus en plus, les membres de la communauté noire sont victimes de violences dans tous les secteurs de la vie publique et privée. Les tendances à la haine ne reflètent souvent pas cette réalité du racisme anti-Noir systémique et institutionnel. Tout cela est important pour reconnaître la place de ces tendances dans une structure plus large de l’anti-noirité, ce à quoi elle ressemble, et comment elle se manifeste dans toutes les facettes de la vie des Noirs.
Nous devons non seulement sensibiliser au racisme anti-Noir, mais aussi collectivement et globalement développer les capacités de la communauté noire et lutter contre ces systèmes d’anti-Noirité et d’oppression.
Malgré la protection des droits de la personne par les lois fédérales, provinciales et territoriales, les stéréotypes racistes et discriminatoires envers les personnes de descendance africaine imprègnent la société contemporaine. Ces stéréotypes ont un impact disproportionné sur les vies sociales, économiques, éducatives et sur la santé des hommes, des femmes et des enfants noirs. Que ce soit les descendants de ceux qui ont été esclaves ou des immigrants récents, les personnes d’ascendance africaine sont unies par une expérience commune et vécue du racisme envers les Noirs. C’est dans ce contexte de tension que la Clinique juridique communautaire de Hamilton a lancé S’élever Ensemble!
Le comité consultatif de S’élever Ensemble est composé d’un maximum de 13 membres de la communauté noire. Ce comité participe activement à la direction et à la création d’événements, facilite l’élaboration d’une vision à long terme et se réunit régulièrement. Le comité consultatif travaille avec la coordonnatrice de Justice pour la communauté noire afin de créer un environnement plus juste et équitable pour les Noirs de Hamilton. Nous encourageons les jeunes (de 15 à 29 ans), les aînés qui s’identifient comme Noirs (55 ans et plus) et tous les membres de la communauté noire de différents horizons à se joindre à ce comité.
Pour en savoir plus sur l’initiative S’élever Ensemble : https://hamiltonjustice.ca/fr/justice-communautaire/selever-ensemble/
S’élever Ensemble est une initiative de la Clinique Juridique Communautaire de Hamilton qui vise à combattre le racisme anti-Noir individuel et systémique en fournissant des services juridiques et en collaborant avec des organisations et des agences communautaires au service des Noirs afin d’établir des relations et de renforcer la confiance. Nous utilisons une approche antiraciste et anti-oppressive et cherchons à promouvoir un changement systémique en identifiant les structures, les politiques et les actions préjudiciables, et en encourageant des pratiques plus inclusives et équitables dans notre communauté.
Hamilton est confrontée à une crise du logement. La ville est l’un des endroits les plus inabordables pour vivre en Amérique du Nord, les locataires doivent faire face à des expulsions et les centres de refuge sont pleins. De nombreuses personnes à faible revenu ont été obligées de se réfugier dans des tentes situées dans des parcs et sur des terrains publics. Un nombre disproportionné de ces résidents sont indigènes, noirs et racialisés.
Les 24 et 26 novembre, six militants de la communauté ont été arrêtés dans un campement dans un parc et devant le bureau de police du centre-ville. Cinq des personnes arrêtées étaient des jeunes Noirs. Tous les six participaient régulièrement à des activités communautaires, fournissant de la nourriture, du soutien et de l’aide aux résidents sans abris.
Les individus ont subi de graves blessures lors de leur arrestation, notamment des coups de poing au visage, des commotions cérébrales, des étouffements, un coup de genou au cou et de possibles fractures. Des conditions sévères ont également été imposées aux six personnes, qui leur interdisent de fréquenter tous les campements et les parcs de la ville, et les empêchent de participer aux travaux communautaires.
En tant que société, nous avons reconnu que le racisme anti-noir est ancré dans tous nos systèmes et structures, y compris dans nos grandes institutions comme la police et les autorités municipales. Il est important que nous comprenions ces arrestations dans ce contexte et que nous considérions collectivement l’usage excessif de la force comme une manifestation de racisme anti-noir. Un agent présent sur les lieux a été photographié avec un emblème de la ligne bleue fine sur son uniforme, ce qui est devenu un symbole de la suprématie blanche et des groupes d’extrême droite qui s’opposent au mouvement Black Lives Matter. Ces incidents se sont produits dans les 48 heures qui ont suivi la » session de rétablissement de la confiance avec la communauté noire » organisée par le service de police de Hamilton, au cours de laquelle l’établissement de relations a été discuté et encouragé.
La protestation pacifique est la marque d’une société libre et démocratique. Elle ne doit pas être criminalisée. Nous demandons instamment à la ville de Hamilton et aux services de police de Hamilton d’appliquer les principes d' » équité, de diversité et d’inclusion » auxquels ils adhèrent, afin de comprendre leur rôle dans la perpétuation de racisme anti-noir en ce qui concerne les expulsions de campements et les manifestations pacifiques. Ces arrestations et la criminalisation des jeunes Noirs sont un problème de racisme anti-noir. Nous sommes alarmés par les préjudices, les traumatismes et le racisme anti-noir subis par ces jeunes Noirs, et nous nous inquiétons de leur bien-être, de leurs moyens de subsistance et de leur avenir qui découlent de cette criminalisation excessive.
Nous sommes solidaires de ceux qui, dans notre communauté, exercent leur droit de manifester pacifiquement pour soutenir ceux qui vivent dans les campements.
Nous sommes solidaires avec la communauté noire et soutenons leurs appels à la renonciation aux accusations, à une enquête judiciaire sur les incidents et à la fin des expulsions des campements en dehors du protocole négocié.
Veuillez utliser le lien ci-dessous pour acceder le rapport annuel:
La décision soudaine de la Ville de Hamilton de mettre fin au protocole de campement est une attaque malavisée contre des personnes qui luttent déjà pour survivre sans abri adéquat, sans nourriture, sans soins médicaux, sans salle de bain et sans eau potable, et sans protection contre les éléments et la menace de violence. La décision semble avoir été prise sans une consultation approfondie avec les résidents des campements et les porte-paroles locaux, et elle ne reconnaît pas la crise continue du logement et des abris à Hamilton.
Au printemps 2020, la Hamilton Community Legal Clinic et le cabinet Ross & McBride ont travaillé avec des partenaires communautaires à préserver le droit des personnes à rester dans les campements. Il s’agissait d’une réponse au manque d’abris et d’options de logement permanent abordables, ainsi qu’aux risques pour la santé et la sécurité associés au déplacement continu, en particulier pendant une pandémie mondiale. Nous avons obtenu une injonction interdisant à la Ville de forcer les gens à quitter leurs tentes. L’injonction est restée en place pendant deux mois environ, et des objectifs importants ont été atteints pendant cette période : des organismes de proximité ont pu faciliter l’accès aux soins de santé et aux denrées de base et mettre les personnes en contact avec les ressources nécessaires, ce qui a contribué à réduire le risque d’infection et de transmission de la COVID-19.
Un règlement a été conclu à l’automne 2020, lequel a mené à la création d’un groupe de travail sur les campements et d’un protocole de campement axé sur la population. Le protocole est une approche intermédiaire raisonnable qui reconnaît qu’un logement adéquat, sûr et abordable pour la population doit être l’objectif final, mais qu’il est préjudiciable de retirer de force les personnes de leur campement sans leur fournir un abri adéquat et des options de logement. Le protocole lui-même s’inspire du document A National Protocol for Homeless Encampments in Canada, rédigé par le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à un logement convenable, les droits protégés par la Charte et les droits de la personne.
Aux termes du protocole, la Ville était tenue d’évaluer les besoins individuels des résidents des campements, ce qui pouvait avoir pour conséquence de les garder indéfiniment dans un campement. Le protocole exigeait également que la Ville élabore des plans de logement adaptés et adopte une approche axée sur la personne afin d’éviter tout traumatisme inutile. Les services de police de Hamilton ont soutenu l’application de ce protocole, l’utilisant efficacement comme moyen de s’assurer que les droits individuels étaient respectés avant que la Ville ne prenne des mesures d’application.
Malgré le protocole, de nombreux résidents des campements restent sans logement, ce qui révèle la racine du problème : le manque de logements convenables abordables, de soins de santé à long terme et d’espaces d’hébergement sûrs. Aucune de ces causes fondamentales de l’itinérance n’est abordée de manière appropriée, et ce sont les résidents sans logement qui assument le poids de cette inaction. La décision du conseil municipal de réédicter les règlements pour expulser ces résidents ne mènera pas à une réduction des campements. Au mieux, elle risque de réduire leur visibilité du fait que les gens se cacheront encore plus, aggravant ainsi l’isolement des personnes sans abri.
Nous sommes au courant des tactiques d’expulsion brutales utilisées par la Ville de Toronto contre les résidents des campements. Nous sommes d’avis que le démantèlement des camps et l’expulsion des résidents constituent un acte de violence. La désescalade et la reconnaissance du fait que notre communauté ne dispose pas des ressources nécessaires pour résoudre le problème des campements devraient être le point de départ de la discussion. Bien que nous reconnaissions que la vie dans les campements n’est pas une solution viable à long terme, l’acte violent d’expulsion et de déplacement des résidents qui n’ont aucune autre option de logement adéquat est une atteinte au droit fondamental à la sécurité, à l’égalité et au logement.
Notre communauté dans son ensemble s’est montrée d’une grande compassion envers les personnes sans abri vivant sous des tentes. La Ville de Hamilton a un devoir envers ce groupe de la population, ainsi qu’envers ses autres électeurs. Nous demandons à la Ville de faire ce qui s’impose : cesser le démantèlement des campements et s’asseoir avec les intervenants communautaires afin d’élaborer une nouvelle stratégie qui respecte les droits fondamentaux et la dignité des résidents des campements.
Déclaration sur le décès de 215 enfants autochtones du Pensionnat indien de Kamloops
Nous offrons nos plus sincères condoléances et sommes solidaires des familles, de la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc, des survivants des pensionnats et des communautés autochtones dans l’ensemble du Canada. L’héritage des pensionnats nous hante tous dans ce pays, et nous devons nous unir pour réparer ces torts qui continuent de causer des traumatismes et des souffrances. Nous devons faire face à cette vérité pour entamer un processus de réconciliation et de guérison.
Nous sommes profondément touchés par la macabre découverte des restes de 215 enfants enterrés sur le site du Pensionnat indien de Kamloops. Nous pleurons la perte horrible de 215 enfants qui ont été arrachés à leur famille par l’État. Nous nous demandons comment répondre à cette tragédie nationale.
En tant qu’organisation, nous continuons d’examiner comment nous pouvons décoloniser et être inclusifs. En 2017, nous avons achevé le document intitulé « Un cheminement vers la RéconciliAction : Rapport sur les appels à l’action » après avoir passé en revue nos politiques, nos pratiques et nos procédures sous l’angle du rapport de la Commission de vérité et réconciliation (CVR). Ce rapport est notre guide et fait partie de notre engagement envers les Premières Nations, les Inuit et les Métis.
Nous exhortons toutes les organisations, toutes les institutions et tous les gouvernements à mettre en œuvre les appels à l’action ainsi que les appels à la justice de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Nous demandons aux gouvernements provinciaux et fédéral de soutenir l’enquête approfondie sur tous les sites des pensionnats afin de trouver des tombes sans nom. Nous demandons à l’Église catholique d’assumer la responsabilité de son rôle dans le fonctionnement des écoles et les actes criminels perpétrés contre les enfants innocents dont ils avaient la charge.
À l’échelle locale, nous vous exhortons à soutenir la préservation de Mush Hole, l’ancien pensionnat de l’Institut Mohawk à Brantford, qui fait maintenant partie du Woodland Cultural Centre. Le gouvernement canadien a tenté de détruire toutes les preuves des pensionnats. La campagne « Save the Evidence » vise à accroître la sensibilisation et le soutien envers la restauration de l’ancien pensionnat, ainsi qu’à transformer le bâtiment en site historique animé et ressource éducative. Nous avons apporté une contribution, et nous vous incitons à faire de même si vous le pouvez. C’est une façon concrète de soutenir les Autochtones (Premières Nations, Métis et Inuit) et de contribuer tant à la vérité qu’à la réconciliation.
https://woodlandculturalcentre.ca/the-campaign/ (en anglais seulement)
Le 1er juin commémore le premier jour du Mois national de l’histoire autochtone. Maintenant, plus que jamais, nous devons réfléchir et apprendre les cultures, les contributions et les histoires des Premières nations, des Inuits et des Métis. C’est aussi le moment de réfléchir et d’agir contre la colonisation et le génocide perpétrés par ce pays.
Pour en savoir plus sur notre programme de justice en faveur des autochthones: https://hamiltonjustice.ca/fr/justice-communautaire/justice-en-faveur-des-autochthones/
Comment est né le Mois de l’histoire autochtone ?
1982 : La Fraternité nationale des Indiens (aujourd’hui connue sous le nom d’Assemblée des Premières Nations) a demandé la création d’une Journée nationale de solidarité avec les Autochtones le 21 juin.
1990 : L’Assemblée législative du Québec reconnaît le 21 juin comme journée de célébration de la culture autochtone*.
1995 : La Commission royale sur les peuples autochtones a recommandé qu’une journée soit désignée comme Journée nationale des Premiers Peuples. L’Assemblée sacrée, une conférence nationale des peuples autochtones et non autochtones présidée par Elijah Harper, a demandé la création d’une fête nationale pour célébrer les contributions des peuples autochtones au Canada.
1996 : Le gouverneur général Roméo LeBlanc a proclamé que la Journée nationale des Autochtones serait célébrée le 21 juin de chaque année. «Le 21 juin, cette année et chaque année, le Canada rendra hommage aux peuples autochtones qui ont été les premiers à représentera l’humanité sur cette grande terre», a déclaré M. Leblanc. «Que les premiers peuples de notre passé soient toujours des partenaires fiers et entiers de notre avenir».
2008 : Le premier ministre Harper a présenté aux Canadiens des excuses au nom de tous les Canadiens pour le système des pensionnats indiens.
2009 : Par une motion unanime de la Chambre des communes du Canada, le mois de juin a été déclaré Mois national de l’histoire autochtone.
2017 : Le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé son intention de changer le nom du mois pour celui de Mois national de l’histoire autochtone, reflétant ainsi une préférence nationale et internationale pour le terme » indigène » plutôt que «autochtone» en Anglais.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des autochtones qui n’a pas été enseignée dans les écoles ou si vous voulez apprendre l’histoire du point de vue des autochtones, il existe de nombreux rapports. Certains sont assez longs mais en valent le coût.
Rapports:
Le projet de justice queer et la Clinique juridique communautaire de Hamilton sont fiers de s’unir à la communauté LGBTQ+ (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, queer, asexuels, intersexuels, pansexuels et de genre non conforme) et à la communauté bispirituelle pour célébrer le mois de la Fierté 2021!
Cette année encore, la pandémie de COVID-19 crée un contexte pour le moins particulier. Pour une deuxième édition consécutive, les célébrations se dérouleront sur fond de mesures de santé publique essentielles qui limitent notre capacité de faire de se rassembler en personne, comme communauté et comme famille. La situation actuelle touche durement la communauté queer, les membres ayant souvent besoin de leurs congénères pour trouver l’acceptation, la compréhension et la sécurité qui leur manquent dans d’autres sphères de leur vie.
Nous traversons certes des moments difficiles, mais les communautés queer ont maintes et maintes fois démontré leur résilience. L’effort déployé à prendre soin de soi et de nos proches et à persévérer tout au long de cette pandémie représente en soi un acte de résistance et d’accomplissement. N’oublions jamais que la Fierté est née d’un acte courageux de protestation lors des émeutes de Stonewall. Le 28 juin 1969, la communauté queer s’est soulevée contre les interventions policières violentes et discriminatoires. D’innombrables luttes pour les droits, les libertés et l’acceptation ont été remportées dans les décennies suivantes, et malgré cela, il reste beaucoup à faire.
Aujourd’hui encore, même ici à Hamilton, les communautés queer sont la cible d’élans de violence qui voudraient nous faire renoncer à notre identité et qui propagent la haine. Nous nous faisons le témoin horrifié et solidaire de la communauté transgenre des États-Unis qui subit les attaques directes de politiciens et de groupes transphobes envers leur droit d’exister dans une multitude d’espaces, tout comme nous soutenons les personnes et les communautés queer du monde entier qui continuent de faire face à la persécution et à la haine. Les communautés queer doivent rester unies pour se protéger mutuellement et s’assurer que personne n’est laissé derrière dans notre lutte continue pour l’égalité de toutes les identités queer et identités intersectionnelles. Malgré ces attaques récurrentes, nous sommes toujours là, toujours fiers.
Le présent est rempli de défis, mais il est aussi porteur d’espoir. Grâce aux efforts inlassables des travailleurs de première ligne et des travailleurs de la santé, grâce à la volonté collective de respecter les mesures de santé publique et grâce aux efforts remarquables déployés dans le développement et, maintenant, l’administration des vaccins, il est permis de croire que le pire de la pandémie sera bientôt derrière nous. Au cours de la dernière année, nous avons tous vu comment une action sociale collective menée sous le signe du courage a forcé la reconnaissance et la contestation du racisme systémique et de la violence policière envers les communautés marginalisées. La pandémie a également mis au jour d’autres systèmes qui alimentent l’inégalité et l’exploitation des travailleurs vulnérables et essentiels, qui sont maintenant nombreux à revendiquer des changements afin de créer un nouveau statu quo plus juste. Les activistes queer et les visions qui leur sont propres aideront sans aucun doute à tracer la voie collective en réponse à ces enjeux et à d’autres questions d’importance.
La dernière année a amené quelques changements au sein du projet de justice queer. Nous avons accueilli un nouveau responsable de projet en la personne de Michael Blashko, et il nous a fallu adapter notre mode de travail en contexte de pandémie en offrant principalement des services virtuels. Même si nous n’avons pas été en mesure d’interagir directement avec la communauté comme nous l’aurions souhaité, chaque échange nous rappelle la force, la détermination et la fierté qui animent chacune de nos communautés queer. En même temps, la situation nous rappelle qu’aucune personne ni aucune communauté n’est obligée d’être forte en tout temps. Il y a de la valeur et de l’authenticité dans le fait d’être vulnérable et d’avoir besoin de prendre du temps pour soi. Nous avons d’ailleurs eu le privilège d’observer de tels exemples au sein de notre famille queer pendant cette période difficile.
Nous avons hâte de célébrer le passé, le présent et le futur des droits et des communautés queer en ce mois de la Fierté, car il y a effectivement tellement à célébrer. Nous ne pourrons peut-être pas festoyer comme nous le voudrions, tous ensemble en personne, mais nous nous réunirons de toutes les façons possibles tout en restant en sécurité.
En vous tous je vois la beauté et la force, et je vous souhaite de célébrer la Fierté dans la joie et la sécurité!!!
La haine envers les communautés asiatiques n’est pas un problème nouveau dans le monde, au Canada et plus particulièrement à Hamilton. Le racisme envers les Asiatiques remonte à la fondation du Canada : le traitement discriminatoire des travailleurs chinois des chemins de fer, l’internement des Canadiens d’origine japonaise en 1942, les efforts pour freiner l’immigration indienne, etc. Depuis la pandémie de COVID-19, il y a eu une recrudescence de menaces, d’intimidation et d’agressions flagrantes contre les Asiatiques.
La tuerie qui a eu lieu à Atlanta le 19 mars 2021 et qui a fait huit morts, dont six femmes asiatiques qui travaillaient dans des spas, est un événement dévastateur. Nous adressons nos condoléances les plus sincères aux amis et aux membres des familles de Delaina Yaun, Paul Andre Michels, Xiaojie Tan, Daoyou Feng, Soon Chung Park, Hyun J. Grant, Suncha Kim et Yong Ae Yue. Advancing Justice-Atlanta a déclaré dans un communiqué : « Ces fusillades se sont produites sous le traumatisme de la violence accrue contre les Américains d’origine asiatique dans tout le pays, alimentée par la suprématie blanche et le racisme systémique ».
Au Canada, la haine envers les Asiatiques est également à la hausse. Les sources qui suivent ces incidents ont signalé 959 incidents de crimes haineux envers les Asiatiques à l’échelle du Canada pendant la pandémie. À Vancouver, on a constaté une augmentation de 717 % des crimes haineux envers les Asiatiques entre 2019 et 2020. Et ce n’est pas uniquement un « problème de la côte Ouest ». Malheureusement, ces incidents se produisent également dans la région de Hamilton, même s’ils sont souvent sous-déclarés. Cela nous rappelle le travail nécessaire pour faire de Hamilton une ville vraiment plus inclusive et exempte de haine. Nous devons travailler ensemble pour lutter contre toutes les formes de discrimination. Pour ce faire, nous devons écouter activement les membres de cette communauté, tirer des leçons et prendre des mesures pour lutter contre la haine.
La coalition Pas de haine dans le Hammer aimerait que la communauté asiatique sache que nous sommes à ses côtés, aujourd’hui et pour toujours.
Vous trouverez ci-dessous un lien vers des ressources et des mesures qui peuvent être prises pour lutter contre le racisme envers les Asiatiques au Canada :
https://www.refinery29.com/en-ca/2021/03/10377626/asian-american-canadian-racism-how-to-help-actions
Nous participons au Défi 50-30 du gouvernement fédéral afin de témoigner de notre engagement envers la diversité et l’inclusion.
Le but du Défi est d’encourager les organisations à atteindre une parité de 50 % entre les genres et une représentation de 30 % des groupes sous-représentés, dont les personnes racialisées, les personnes qui s’identifient comme étant LGBTQ2, les personnes handicapées, ainsi que les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis, au sein des conseils d’administration et de la haute direction.
Notre conseil d’administration a atteint cet objectif et notre équipe de direction y parviendra bientôt. Cet engagement fait partie de notre plan de lutte contre le racisme et l’oppression.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Défi, visitez le site : www.canada.ca/defi-50-30. Nous encourageons vivement votre organisation à envisager de s’inscrire.